Voici un article intéressant de la Voix du Nord où la police municipale s'est équipée de vélo. Si cela permet d'améliorer l'efficacité de leur fonction, cela aiderait à concevoir les aménagements cyclables sur la commune d'Eybens. Une brigade de ce type existe aussi sur Grenoble. A quand à Eybens?
A écouter les policiers municipaux, les patrouilles à vélo, ça ne présente que des avantages. C'est écolo. Ça maintient en bonne forme. Ça permet d'élargir le champ d'action. Mais c'est aussi plus fatiguant que de patrouiller en voiture. Surtout quand on sait comment est bâtie la cité de Matisse.
Jacques Deloch, l'un des cinq policiers municipaux du Cateau, ne nie pas : « C'est vrai, avec toutes ces pentes, c'est un peu difficile. Mais quand on en a bavé pour grimper, on se dit que ça ira mieux en descendant ! » Ancien judoka et randonneur cycliste, il ne lui manque qu'un tout petit peu d'entraînement pour être tout à fait à son aise. Et si lui, « l'ancien », à un an et demi seulement de la retraite, y parvient, il n'y a pas de raison que les plus jeunes ne suivent pas.
C'était les vélosou les chevaux
Cela fait maintenant un mois que la police municipale s'est équipée de trois vélos, à l'initiative de son nouveau chef de service, Loïc Gervais, en accord avec le maire. L'idée du cheval avait d'abord été émise avant d'être abandonnée en raison des désagréments que cela pouvait entraîner. Du coup, les policiers n'ont pas eu d'autre choix que de pédaler. Et ils ont déjà observé les avantages que cette nouvelle façon de faire pouvait apporter. « Ça permet d'intervenir plus discrètement et dans des endroits peu praticables en voiture, racontent-ils. Sans compter que c'est plus discret. » Davantage de répression, donc ? Les policiers ne nient pas mais préfèrent dire, diplomates que : « De toute façon, ça permet une meilleure observation du site. » Après deux heures passées à les suivre, le bilan s'est soldé par une paire de verbalisations et quelques rappels à l'ordre. Mais ils étaient quand même moins nombreux que les poignées de main distribuées. Il y a même eu quelques bises échangées ! Voilà encore un point en faveur du vélo : ça a un petit côté sympa, plus proche des gens. « C'est plus facile de discuter. » N'empêche, Jacques Deloch était quand même content de rentrer au poste après cette petite échappée. Et encore plus content quand on lui a annoncé qu'il pouvait se dispenser de la séance de footing hebdomadaire. Instaurée, elle aussi, par Loïc Gervais. « Eh oui, c'est ça, quand on prend un jeune chef de service... », sourit le policier municipal.