dimanche 24 décembre 2006

Kyoto à vélo

En octobre je suis allé à Kyoto pour participer à une conférence. Je pensais que ce pays serait ultra urbanisé, c'est le cas. Le centre ville de Kyoto est si dense que les grosses voitures n'y ont plus leur place. Par contre le nombre de vélo est stupéfiant. J'en ai vu des milliers. Les halls d'immeuble sont équipés de garages à vélo. Il y aussi des parking (payant) pour vélos dont voici une photo. Malgré une société très technologique, plusieurs constructeurs automobiles, ce pays ne néglige pas la part du vélo dans les déplacements. Au contraire de la Métro qui cherche à transférer la part automobile vers les transports en commun sans réelle augmentation de la part vélo.






samedi 23 décembre 2006

Video

Le tour du quartier de Champ Fila en vélo. Je n'ai pas pris la piste cyclable car je roulais à la même vitesse que les voitures (+ de 30 km/h) et ne voulais pas risquer de percuter un enfant ou un piéton.


Bentriders

mardi 19 décembre 2006

Rue Jean Macé



Pour desservir l'école maternelle du Bourg en vélo, le groupe déplacements doux du quartier a proposé un contresens cycliste dans la rue Jean Macé. Après un accord de principe de la Mairie, des riverains ont contesté cet aménagement le trouvant trop dangereux. La Mairie a alors proposé d'essayer une année puis a fini par renoncer totalement. Depuis, nous sommes dans l'attente du proposition de la Mairie.
J'ai fais ce petit montage pour montrer que d'autres Maires ont choisi ce type d'aménagement, courant en Europe du nord, à Grenoble et à Gières comme illustré sur l'image ci-dessus. Il s'agit de la rue Victor Hugo qui fait 5 cm de plus que la rue Jean Macé d'Eybens. La situation à Gières est à mon sens plus critique car la présence de poteaux interdit un écart des voitures en cas d'urgence, ce qui serait possible rue Jean Macé. J'ai contacté la Mairie de Gières pour avoir son opinion sur les contre sens cyclistes et son retour d'expérience. Voici la réponse que j'ai obtenue:

Le concept de contre-sens cyclable, généralisé chez nos voisins du nord de l'Europe, est un facteur important du développement du vélo en ville.
Il est activement défendu par le service mobilité alternatives de la Metro (Lionel Faure et Tristan Campardon) et nous l'avons mis en oeuvre sur 60% des rues à sens unique de Gières.
Les études ont été réalisés par les services techniques de la commune (Frederic Lazard) avec les critères et règles de la Metro.
A Gières, ils jouent un rôle politique puisqu'ils permettent à un mode de déplacement incontestablement honorable de se réapproprier l'espace trop souvent abandonné aux voitures.
Ils offrent une liaison rapide ( et donc concurrentielle) entre le centre-ville (ses commerces et son école) et les quartiers résidentiels.
Ils profitent à tous puisqu'ils freinent la vitesse de certains automobilistes qui confondent sens uniques avec circuit de course.
L'étroitesse de la route n'est pas un inconvénient : l'automobiliste et le cycliste se voient et le croisement n'est pas source de conflit.
Le seul danger qu'il peut y avoir sont les voies traversantes qu'il faut bien signaler.
Vous nous demandez un bilan. Il est satisfaisant d'abord parce que les Gièrois s'y sont habitués, parce qu'ils se développent et aussi parce que parfois (rarement !) nous avons le plaisir de recevoir des messages comme le vôtre ...
Notre fierté, aussi, est que 2 lignes de Vélobus les empruntent régulièrement.

La rue Jean Macé répond également aux recommandations de la Métro. Je crois que cet exemple montre clairement qu'il n'y a pas d'argument objectif qui s'oppose à un contre sens cycliste dans cette rue. La décision est donc politique!

Personnellement j'emprunte la rue Jean Macé, en contre sens et en infraction car il n'y a, à mon avis, aucune alternative acceptable autre que la voiture. J'ai souvent pu constaté que je ne suis pas le seul.

dimanche 17 décembre 2006

Chemin Bel Air



Depuis plusieurs années l'état de ce chemin se dégrade. Il est plein de nids de poules et n'est pas éclairé. A tel point qu'il était dangereux de l'emprunter de nuit à pied comme en vélo. Il y a quelques semaines, suite à une visite de quartier du Maire, Marc Baïetto, la décision a été prise d'effectuer des travaux. Ceux-ci ont commencé brusquement, sans concertation avec les riverains sur leur besoin. Une lettre leur est parvenue, après le démarrage des travaux expliquant que la chaussée serait élargie de 2m50, revêtue d'un bi-couche, qu'un cheminement piéton, protégé par des quilles, serait réalisés et que l'éclairge publique serait installé.
Tout cela est très bien, sur le papier, mais appelle quelques commentaires:


  1. Le revêtement bi-couche signifie, une couche de gravier sur une coulée de goudron. C'est parfait pour réduire la vitesse de roulement, mais ce n'est pas très facile pour les poussettes, trottinettes et les vélos non VTT. De plus, il semblerait que l'excédent de gravier ait été répandu à une des extrémité du chemin Bel Air, vers la rue Cézanne, sans précautions, sur une chaussée non préparée et autour des voitures en stationnement. Cela semble bâclé.

  2. Le chemin Bel Air porte bien son nom de chemin, il est situé dans une Zone 30. Alors pourquoi séparer les espaces pour les véhicules motorisés et les piétons? Ces quilles en bois, finalement limitent l’espace pour les piétons en les cantonnant derrière des “barreaux”, de beau barreaux certes.

  3. Deux dos d’ânes ont été réalisés. Ils occupent toute la largeur de la chaussée et sont francs. A mon avis ils cassent efficacement la vitesse des voitures. Il faudra voir à l’usage avec les camions qui desservent l’entreprise Mollard, s’ils résistent.

  4. Au niveau du lotissement de la rue Manet, une erreur cadastrale a été enfin corrigée. Une bande de 2m50, le long du lotissement, est privée et sera (il semble) protégée par des quilles de bois situées sur le côté opposé par rapport aux autres. Cela créera une chicane propice aux ralentissement des automobiles.