Située dans l'agglomération Grenobloise, Eybens doit s'adapter à la saturation automobile. Nous essayons de favoriser les modes de déplacements alternatifs dits doux et de porter un regard critique sur les aménagements réalisés.
Il s'agit de la sortie de la crèche Petite Chose qui donne sur l'avenue de Poisat.
Eh oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais il existe un contresens cyclable à Eybens!! La preuve ci-dessus. J'offre un chasuble fluo à la première personne qui trouve où cela se situe. Pour jouer, il suffit de poster un commentaire avec la réponse. Fin du Quizz le 25 février 2007.
Les limitations de vitesse sont une question de sécurité. Voici quelques chiffres.
"30 km/h est une vitesse conviviale, respectueuse des usagers faibles, notamment les enfants, parce qu’elle diminue beaucoup le risque d’accidents. Mais si l’accident avec un véhicule motorisé survient malgré tout, la vitesse de 30 km/h leur laisse une chance de survie. C’est pourquoi la notion de zone « abords d’école », où le 30 km/h est de mise, a été introduite dans le code de la route.
Chaque fois que cette signalisation est placée, les usagers sont obligés de respecter la limite de 30 km/h. Parfois, sur des axes à fonction de circulation importante, la limitation de vitesse n’est applicable qu’aux heures d’entrées et de sorties des écoles. Afin que les usagers sachent quand cela se passe, la signalisation est à message variable, ne fonctionnant donc que lorsqu’elle est d’application."
Ceci est corroboré par les chiffres publiés par la Fubicy sur son site. On voit donc l'intérêt de la limitation de vitesse. Par exemple, sur les 400 m de l'avenue de Poisat (entre la crèche et l'avenue Jean Jaurès), il y a de nombreux enfants qui vont ou rentrent de l'école. Au volant d'une automobile, on appréhende mal le danger. A un conseil de quartier, une personne disait qu'elle ne voyait pas bien pourquoi limiter la vitesse à 30 km/h plutôt qu'à 40 km/h. Le tableau ci-dessus le montre clairement, le risque mortel serait doublé! Pour autant, cette limitation de vitesse n'est pas pénalisante pour les voitures. En effet, à 30 km/h le parcours de l'avenue de Poisat (partie située en Zone 30) ne prend que 20s de plus qu'à 50 km/h. La sécurité de nos enfants mérite plus de 20s.
Voici une petite synthèse du PLD d'Eybens 04-2006. Ce diaporama a été réalisé à partir d'un extrait de Conseil Municipal du 18/5/2006 et du document PLD d'Eybens fourni par la Mairie au groupe de travail "Déplacements doux". J'ai essayé de rapporter le plus fidèlement possible "l'esprit" du texte. Pour plus de détails, je vous invite à consulter les documents originaux dont j'ai mis les liens.
Le PLD n'est pas réglemenatire, c'est seulement un document d'intention. Il faut y voir là une base de discussion pour les aménagements à venir sur Eybens et leur intégration dans le réseau de la Métro. Globalement il y a une volonté claire de développer les modes de déplacement dits "doux".
La hiérarchisation de la voirie qui a été faite semble pertinente et laisse sa place à chaque mode de transport (voiture, TC, cycles, piétons). Sur les axes importants (niveaux 1 à 3) on table sur la séparation des modes (trottoirs, bandes ou pistes cyclables, ...) alors que pour les niveaux 4 et 5 (vie locale, vie de quartier) l'accent est plutôt mis sur le partage, la cohabitation selon les règles recommandées par le CERTU (priorité à droite, vitesse 30 km/h max, peu de marquage au sol, double sens, contre sens cyclistes, ....).
Si l'intention est affichée, c'est dans la mise en pratique que nous devons être vigilants. Des "réflexes" ou "habitudes" persistent comme pour le réaménagement du chemin Bel Air, situé en Zone 30 et où l'on a implanté 75 poteaux en bois selon une philosophie de séparation plutôt que de partage de l'espace.
Lorsque l'on redescend de la place de Verdun vers l'avenue Jean Jaurès, il y a un feu tricolore automatique au niveau de l'arrêt "Le Bourg" de la ligne 31. Malheureusement l'automatisme ne détecte pas la présence des vélos et le feu reste bloqué au rouge, à moins qu'une voiture n'arrive. Du coup les cyclistes sont contraints de passer au rouge. Un bouton poussoir ou un réglage de l'automatisme sera bienvenus.
Pour les piétons venant de la rue de la République et désirant prendre le 31 à l'arrêt "Le Bourg" par exemple, le cheminement est compliqué. En effet, il faut traverser le parking de la place du 11 novembre, mais aucun passage n'est aménagé entre les voitures. Il faut soit faire le tour de la place ou effectuer 3 traversées de rue et passer par la place de Verdun. Cela date en fait de 2004 lorsque le stationnement de la place de Verdun a été retouchée. Voici un plan qui la montre telle qu'elle était avant:
Des quilles ont été installées en nombre rue Paul Mistral pour protéger un cheminement piéton et apaiser la vitesses des voitures dans le virage du haut. Dans la partie basse, malheureusement, ces quilles ont été posées si près du mur qu'il est impossible de circuler avec une poussette par exemple. C'est d'autant plus surprenant que des marques (croix oranges) avaient été pratiquées au sol au bon endroit. Sans doute une étourderie.
D'autre part, les piétons buttent toujours sur la canisette. Il semble pourtant simple de la réduire légèrement pour ménager un passage jusque sur le trottoir.
Depuis 2 ans nous recherchons une solution pour la desserte de l'école du Bourg en vélo. Si l'aller ne pose pas de problème particulier, le retour est complexe. Pour les cyclistes souhaitant rejoindre les quartiers du Muret, des Javaux, au nord de l'école, seules trois alternatives s'offrent:
prendre l'avenue Jean Jaurès (19000 véhicules/jour)
emprunter les rues Paul Mistral et du Château (côte à plus de 10%)
remonter à la rue Jean Macé (sens interdit).
Cette dernière solution avait été proposée à l'essai (voir message de décembre) puis refusée. Sauf à grimper une côte à plus de 10% ou à marcher (sic), seule la n°1 nous est possible (dans les faits, beaucoup préfèrent prendre la rue Jean Macé en contresens). Nous sommes dans l'attente d'une solution de la Mairie, elle-même en attente d'un projet de la Métro.
Les images ci-dessus illustrent cette situation, proposent une solution pour déboucher de la rue Jean Macé en vélo et montrent l'exemple de la rue de Valmy, plus étroite que la rue Jean Macé, avec moins de visibilité dans le virage et qui pourtant est à double sens. Comme quoi, un vélo et une voiture peuvent se croiser dans une rue de moins de 3m.
